Encouragez les études sur les technologies médicales

Par rapport à d'autres pays, les patients belges sont parmi les premiers à avoir accès aux technologies médicales innovantes. Aujourd'hui, cet avantage est doublement menacé : l'introduction du MDR et de l'IVDR rend l'Europe de moins en moins attrayante en tant que destination pour les études impliquant des technologies médicales, et au sein de ce marché européen qui se rétrécit, notre pays est également dépassé par d'autres États membres de l'UE.

Nous demandons des procédures plus simples et plus claires ainsi qu'une réduction des frais d'étude. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons continuer à garantir aux patients de notre pays un accès rapide à des technologies médicales innovantes de haute qualité.

Contexte

La réglementation européenne relative aux diagnostics in vitro, aux dispositifs médicaux et aux essais cliniques impose de nombreuses exigences supplémentaires en matière d'exportation d'études. En outre, la mise en œuvre "nationale" des réglementations diffère d'un État membre de l'UE à l'autre, ce qui ajoute encore à la complexité pour les entreprises.

Si l'on ajoute à cela le fait que d'autres régions, comme l'Amérique latine, sont de plus en plus désireuses d'attirer des études, on comprend pourquoi l'Europe devient de moins en moins intéressante en tant que destination pour les études impliquant des technologies médicales.

Pour ne rien arranger, la Belgique perd de son attrait au sein de ce marché européen qui se rétrécit. Pendant longtemps, nous avons été l'une des destinations préférées des Européens pour l'implantation d'études. Mais nous perdons cette position en raison de la lourdeur des procédures administratives et des coûts d'études plus élevés que dans les autres États membres de l'UE.

Le vrai perdant dans cette histoire, c'est le patient belge. En l'absence de mesures politiques adéquates, il devra attendre de plus en plus longtemps pour bénéficier de nouvelles technologies médicales précieuses.

Procédures allégées et coûts basés sur le marché : une nécessité

Le marché européen se rétrécit peut-être, mais avec des procédures plus efficaces et des coûts moins élevés, nous pouvons, en tant qu'États membres, rester attractifs pour les entreprises. Et ainsi garantir que les nouvelles technologies médicales prometteuses parviennent aux patients belges le plus rapidement possible.

  • Des procédures plus efficaces : des procédures plus claires et l'harmonisation des procédures dans les études combinées (études impliquant des diagnostics in vitro et d'autres dispositifs médicaux, ou des études impliquant des dispositifs médicaux et des médicaments) restaurent l'attractivité de la Belgique en tant que destination d'étude au sein de l'Europe.
  • Coûts basés sur le marché : les coûts des études portant sur des diagnostics in vitro et d'autres dispositifs médicaux sont beaucoup plus élevés en Belgique que dans les pays voisins. En alignant les contributions aux études sur celles des pays voisins, nous éliminons un important désavantage concurrentiel.